top of page
Photo du rédacteurGerøme ETTZEVØGLØV™

Pouvoir affectif illimité


sapin et neige pour illustrer une citation de gerome ettzevoglov

Votre pouvoir affectif est illimité.

Tout ce qui n’est pas conscient est non-conscient, inconscient ou subconscient.

Globalement et pour simplifier, l’inconscient freudien tout comme celui de la psychanalyse et de la psychopathologie clinique est pensé comme un soubassement de la conscience qui serait le siège des dénis et refoulements. L’inconscient de "la troisième force" (la psychologie humaniste) et donc celui des constructivistes (thérapies brèves) dont Rogers, Maslow, Rosenberg, Erickson, Jackson, Bateson, Satir, Farrelly, etc. font partie, voient en l’inconscient le siège des ressources et des apprentissages. Le subconscient de Pierre Janet quant à lui, englobe l’ensemble des processus non accessibles au conscient ; ceux-là relèvent de l’automatisme psychologique.

Dans nos approches des transes "du langage des sentiments de l'âme", nous n’attribuons à l’inconscient ou au subconscient aucune utilité particulière autre que celles appartenant à tout automatisme biologique ou psychologique (tels les principes d'homéostasie).


L’homéostasie est un automatisme régulateur par lequel est maintenue une valeur considérée par l’organisme comme "utile" au système. Considérée utile, ne signifie malheureusement pas toujours bénéfique au sytème.

Rappelons ici que l'homéostasie et l'inconscient (si cher aux thérapies brèves), jouent des rôles importants dans les processus des dépendances. Quels que soient les niveaux de dangerosité des substances toxiques ou non toxiques incriminées, et la conscience que le sujet dépendant en a, il lui est réclamé "inconsciemment" (c'est plus fort que sa conscience), et en plus grande quantité, le produit en vue de maintenir une valeur qui est devenue "utile" au système, par un principe d’accoutumance. On comprend bien que "utile" et "bénéfique" diffèrent.

Conscient, inconscient, subconscient et cerveau (circuit de la récompense, noyau accumbens, voies dopaminergiques...), tout comme intelligence, connaissances et ego, capitulent facilement devant une pulsion émotionnelle.

Aucune pensée, aucun système conscient, inconscient ou subconscient, aucun cerveau aussi élaborés soient-ils, ne seront aussi puissants qu’un seul et unique sentiment, fut-il bon ou mauvais.

Un sentiment vous fera à lui seul déplacer des montagnes, ou plonger aux abîmes du désespoir. Dénuée d’émotion, aucune armée de pensées, d’arguments, de discours, de suggestions ou de volontés ne sera à la hauteur d’un seul sentiment ardent.

Combien de fois avez-vous eu la certitude que vos paroles étaient vaines par rapport au soulagement que vous souhaitiez apporter à cet autre qui semblait animé de sentiments douloureux ? Malgré tous vos efforts, cet Autre s’évertuait à décliner de mille façons différentes ce sentiment qui l’assaillait, le tourmentait et le rongeait de l’intérieur.

Vous souvenez-vous avoir vous-même entendu ces paroles, ces attentions bienveillantes, ces discours intelligents, rationnels et cohérents, restés malheureusement insipides en rapport à ce que vous ressentiez ?

N’avez-vous jamais connu ces périodes où vous sembliez tout avoir pour être heureux et où, malgré tout, la mélancolie ou la tristesse dominait votre vie ?

Vous soignant, aidant, combien de patients ou sujets avez-vous rencontré dans l’angoisse et la souffrance morale alors que socialement, professionnellement et intimement, ils présentaient en tout point une image universelle de réussite de vie ?

À contrario, combien de personnes ont tout perdu, ont vécu les pires atrocités que la vie puisse réserver à un être, les plus grandes violences et injustices (exode, guerres, traumatismes...) et sont en paix intérieure ?

Bien entendu, l’on pourrait rechercher, trouver et élaborer de nombreuses théories psychologiques ou métaphysiques pour répondre à ces questions.

Nombreux sont celles et ceux qui ont disserté sur ces questions. De leurs réflexions, pensées et travaux ont découlé des paradigmes, des théories et des pratiques.


Dans nos pratiques de l'hypnose non-ericksonienne, non-elmanienne, non-médicale, non-thérapeutiques, les transes sont des espaces transitionnels de liberté, où l'opportunité d'aligner vos émotions à vos désirs profonds vous est offerte.

Votre souffle de vie nourrit alors votre pouvoir affectif devenu illimité, au bénéfice de vos épanouissements (personnels et/ou professionnels).


Gerome ETTZEVOGLOV

Auteur, conférencier, consultant Président d'honneur du Syndicat Français des Praticiens en Hypnose Intégrative®

La reproduction partielle ou totale de cet article est autorisée sous la condition d'intégrer le texte et lien suivants : ©Article d'actualité de G. ETTZEVOGLOV Expert Hypnose Nice : www.expert-hypnose.com


Téléchargez gratuitement le livre "Les Dessous de l'Hypnose en France, Immersion au Coeur d'un Univers Fascinant", Paris, Éditions EUTHYMIX, 2018." G. ETTZEVOGLOV.​

Comments


bottom of page